De la forêt de Lomont aux forges de Châtenois

Ce bourg du Territoire-de-Belfort, chef-lieu du canton du même nom, doit son expansion démographique à son activité industrielle et à l’ancienne présence de hauts-fourneaux. La courbe de population a connu un accroissement très important dans le dernier quart du XIXème siècle, en partie dû à l’afflux d’alsaciens après l’Annexion et la création du Territoire de Belfort.

 

Voici ce qu’en dit Wikipédia au sujet de son histoire (voir ici ===>>>):

Au XVIIIe siècle, se développe l’industrie sidérurgique avec l’établissement de hauts-fourneaux et de forges destinés au traitement et à la transformation du minerai de fer en grain extrait des mines d’Andelnans, Chévremont, Châtenois, Danjoutin, Roppe, Vézelois… Après avoir successivement appartenu aux descendants de Mazarin à la famille Viellard puis à la Compagnie des forges d’Audincourt. Le dernier haut-fourneau s’éteint au XIXe siècle mais la tradition industrielle se poursuit jusqu’à aujourd’hui.

Un document en notre possession, émanant du Chevalier d’AUXY, Grand Maître des Eaux et Forêts de France pour les Duchés et Comtés de Bourgogne, d’Alsace et de Bresse, nous renseigne sur l’approvisionnement en charbon de bois des hauts-fourneaux de Châtenois au milieu du XVIIIème siècle.

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En 1744 les habitants de Lomont (Haute-Saône) s’expriment et supplient humblement … et disent que les calamités et les surcharges d’impositions et de fourrages dont ils sont accablés …. Ils demandent en fait à faire homologuer et ratifier un marché qu’ils ont faits en délibération publique, marché passé avec les Maîtres de Forges de Belfort. Ce marché concerne les rebus remanans provenants des bois coupés, exploités et enlevés pour le Service de la Marine. En sylviculture, les rémanents sont les restes de branches ou de troncs mal conformés et abandonnés en forêt par les exploitants pour leur faible valeur commerciale (voir Wikipédia ici ===>>>).

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Les habitants de Lomont s’engagent à façonner les cordes, réduire en charbon et conduite au devant de la halle de Châtenois moyennant la somme de quatorze livres dix sols par benne

La forêt de Lomont abritait de nombreuses familles de charbonniers au XVIIIème siècle, telles les CLEMENT, BEURET, LORRAIN, JACQUELI, BILLOTTE, VUIMBERGE et FAHIS …

En 1790 un drame se déroula dans une autre forêt de Lomont à côté de Goux lès Dambelin (canton de Pont de Roide dans le Doubs).

Chatenois.1790a

En 1835 on cite le haut-fourneau de Châtenois:

Chatenois.1835

Lomont comporte toujours d’importantes forêts, voir ci-dessous les cartes IGN:

Lomont.IGN

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