Dans la famille on se passe, de génération en génération, un vieux cahiers manuscrit de chansons. D’une soixantaine de pages au format 16 x 20 cm, avec couverture cartonnée, ce cahier porte sur sa page de garde l’ex-libris suivant Dieser Cahier gehört in Marie Rosalie Zimmermann (ce cahier appartient à Marie Rosalie ZIMMERMANN).
Une étiquette sur la couverture précise Marie Rosalie Zimmermann 1841.
et une petit énigme nous redit qui était l’auteur de ce cahier : qui veut savoir mon Nom doit regarder dans ce petit rond :Marie Rosalie Zimmermann
enfin, à la fin d’une chanson, elle remet son prénom et la date le 9 8bre (=octobre) 1842
Mais qui était cette Marie Rosalie ZIMMERMANN, qui inscrit dans le bas de sa page de garde:
Je vous aime Faite de même Tour à tour Vive l’Amour
ces verts galants se retrouvent dans la correspondance de la soeur de Mazarin à Armand de Bourbon-Conti qu’elle avait épousé en 1664
Mais revenons-en à Marie Rosalie ZIMMERMANN, qui n’est autre que la soeur du grand-père Jean Baptiste ZIMMERMANN de mon grand père maternel Jean-Baptiste FOESSEL (époux de Caroline VOINDRICH). Ma soeur Françoise, historienne familiale et locale (ville d’Auriol dans les Bouches-du-Rhône) et également généalogiste passionnée (voir son blog ici ===>>>) m’a fait parvenir quelques éléments biographiques.
Marie Rosalie est née le 20 juin 1822 à Orschwiller (Bas-Rhin) où son père, François Ignace ZIMMERMANN était boulanger et sa mère, Marie Rose UMBDENSTOCK, qui était issue d’une très ancienne famille alsacienne.
Mariée en 1847 à Orschwiller à Jean-Pierre BALDENWECK qui décèdera en 1856. De ce couple seront issus Jean-Pierre et Auguste BALDENWECK. Veuve, Marie Rosalie se remaria en 1857 à Sélestat à Joseph KRETZ.
Voici la photo de sa nièce, Rosalie ZIMMERMANN (fille de son frère Jean-Baptiste également boulanger à Orschwiller comme leur père). Cette nièce épousa Wendelin FOESSEL instituteur de Hindisheim, et est donc notre bisaïeule.
Son cahier comporte de nombreuses chansons, écrites d’une fine graphie, partie en allemand dialectal gothique, partie en lettres latines françaises, comme le voulait le parfait bilinguisme des alsaciens de l’époque. En voici quelques exemples:
Mon grand-père maternel, enseignant, historien, folkloriste et grand collectionneur d’incunables, avait ajouté au crayon sur la page de garde, sous le nom de Marie Rosalie ZIMMERMANN:
späten Frau Baldenwecck in Schlettstatt deren Sohn Auguste die Pauline Zimmermann heiratete (Marie Rosalie ZIMMERMANN … plus tard dame BALDENWECK à Sélestat dont leur fils Auguste épousa Pauline ZIMMERMANN).
Une réflexion sur “Le cahier de Marie-Rosalie ZIMMERMANN”