Le 18 mai 1799 meurt à Paris Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Cet écrivain dramaturge, né en 1732 à Paris, fut marié par trois fois. Il avait épousé en 1756 Madeleine Catherine Aubertin, veuve Franquet, qui lui apporta la terre de Beaumarchais dont il pris le nom. Il se remaria en 1768 à Geneviève Madeleine Wattebled, riche veuve du garde général de Sotenville. Enfin, en 1786 il épousa Marie Thérèse Willer-Mawlaz.

En 1780 il avait acheté la papeterie de Plombières-les-Bains qu’il revendra, après d’importants travaux de reconstruction inachevés, à Aimé Jacquot et Jean Hérisé. Beaumarchais était également propriétaire des papeteries d‘Arche et Archette depuis 1779. Voici ce qu’en dit un extrait du « Musée Social » de 1903 (voir ici ===>>>). Beaumarchais avait fait d’Arches et d’Archettes le centre de la fabrication du papier. A notre connaissance, la Société littéraire ne posséda que ces trois établissements avec un autre moulin à Plombières. En 1786-1787, elle entra en pourparlers pour l’acquisition d’un autre moulin, mais les conditions semblèrent trop onéreuses et le projet fut abandonné. Ses ressources commençaient à s’épuiser et Beaumarchais donna, en 1788, pouvoir à de la Hogue pour vendre la papeterie de Plombières, même au prix de 18.000 francs. Celle-ci existe encore. Elle possède une seule cuve et elle est exploitée par le propriétaire lui-même, M. La Hache, sa femme et ses enfants, sans le concours d’aucun ouvrier salarié. C’est un exemple aussi rare qu’intéressant, dans l’industrie papetière au commencement de notre siècle.
Pour l’histoire de cette papeterie plombinoise, tranformée en usine et dont il ne reste aujourd’hui qu’un grand bâtiment abritant les services techniques de la ville, voir ici l’histoire complète ===>>>. Et pour sa biographie et sa sépulture on peut aussi consulter ici ===>>>.