La Garde Impériale de Napoléon 1er

La célèbre Garde Impériale de Napoléon 1er était une unité d’élite du 1er Empire. Voici ce qu’en dit Wikipedia : Les chasseurs à cheval de la Garde impériale sont une unité de cavalerie légère de la Garde Impériale. Elle prend pendant les Cents Jours la dénomination de 1er régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale. Le régiment appartient à la Vieille Garde et est formé sous le Consulat sous le nom de guides de la Garde des Consuls. Il fournissait ordinairement l’escadron de service auprès de l’Empereur, assurant son escorte lors des déplacements et sur le champ de bataille. Les chasseurs de la Garde eurent l’occasion de sauver l’Empereur lors d’attaques (ainsi à la veille d’Austerlitz). Ils étaient parmi les préférés de Napoléon, et à cheval l’Empereur portait souvent l’uniforme vert de colonel de ce régiment (souvent caché par sa célèbre redingote grise), le porta pendant sa captivité à Sainte-Hélène et fut mis en bière dans cet uniforme. C’était l’un des régiments les plus prestigieux de la Garde. Il leur arriva aussi de combattre, ainsi que le reste de la Garde, au cœur des batailles et ils se distinguèrent notamment lors des batailles d’Austerlitz et d’Eylau conduits par le maréchal Bessières.

Mathias ALLIMANT de St Hippolyte

Né en 1775 dans le beau bourg viticole de Saint-Hippolyte, comme ses deux frères François-Antoine et Jean, il fera toutes les campagnes révolutionnaires (1793 à 1806) comme chasseur à Cheval, puis Brigadier des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale de Napoléon 1er.

Un document de 1810 retrouvé
Le hasard nous a fait récemment retrouver, et acquérir, un document de 3 pages à entête de la mairie de Saint Hippolyte, daté de 1810 et adressé au Préfet du Haut-Rhin en réponse à un questionnaire. Ce document précieux nous précise que Mathias ALLIMAND (sic) Brigadier des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale et Membre de la Légion d’Honneur, est né en ce lieu le 20 février 1775; qu’il est marié; qu’il a deux enfants à sa charge; qu’il n’a pas d’ascendants (parents) à sa charge; que son revenu personnel indépendamment du traitement de légionnaire, peut être évalué à 260 francs; que sa profession est celle de vigneron, où il s’occupe que pour ses propriétés avec d’autres journaliers qu’il prend à la journée; que sa pension de retraite indépendamment du traitement de légionnaire est de 294 francs; enfin (qu’il a) une blessure sur la Magû (?) droit sur l’os zygomatique contracté au service de l’Etat.



La Légion d’Honneur de Mathias
Grace à la base Léonore du ministère de la culture, qui répertorie tous les dossiers des membres de l »ordre national de la Légion d’Honneur, pas moins de dix documents sont disponibles pour Mathias ALLIMANT ( (ouverture dans un nouvel onglet) » href= »http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=ALLIMANT » target= »_blank »>à voir ici ===>) on dispose de dix documents pour Mathias (neuf pour François-Antoine et six pour Jean). En, voici quelques uns ;
Le frère aîné héros d’Arcis-sur-Aube

La bataille d’Arcis-sur-Aube où François Antoine ALLIMANT s’est distingué, est relatée dans Wikipedia « Arcis a été le théâtre d’un sanglant combat livré par Napoléon 1er les 20 et 21 mars 1814 aux Austro-Russes : une partie de la ville fut brûlée lors de cette batalle d’Arcis-sur-Aube. Pour commémorer la victoire des coalisés, le nom de la ville française a été donné à la rue Arcisstraße de Munich, à une colonie de peuplement allemand en Russie (aujourd’hui en Ukraine : Arcis dans la région d’Odessa), ainsi qu’à un village cosaque du sud de l’Oural. À Munich, le Conservatoire a son siège dans l’Arcisstraße, et de temps en temps des ensembles de musique choisissent ce nom bien sonnant (Arcis-Quintett, Arcis-Vokalisten), sans trop se soucier de son origine. »
Voici ce qu’en dit Généawiki: François Antoine ALLIMANT né le 11/06/1773 à Saint-Hippolyte (Haut-Rhin), décédé le 18/09/1848 à Orschwiller, capitaine de Chasseurs de la Garde Impériale, maire d’Orschwiller de 1826 à 1830, fils de Jean Georges, vigneron, et de Catherine KIENSLER (KIENTZLER). Le 26 juillet 1792, il s’engage au 7ème régiment de Chasseurs à cheval, en garnison à Sélestat (Bas-Rhin). Il est blessé à deux reprises durant les opérations de Vendée, puis est admis dans la Garde impériale. A Austerlitz, un coup de sabre lui entaille la main gauche. Le 14 mars 1806, alors simple brigadier, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur. Il participe à la campagne de Russie comme officier. Après avoir passé plus d’un mois au Kremlin, il sera l’un des derniers à franchir la Bérézina en novembre 1812. La tradition orale de la famille raconte que les pains de sucre dont il avait chargé sa monture lui permirent de rentrer en France, amaigri certes, mais en bonne santé, ainsi que son cheval. Le 2 avril 1814, ALLIMANT est promu Officier de la Légion d’Honneur; lors de la campagne de France, suite à une action d’éclat qu’il fit entre Arcis-sur-Aube et Mantes, le 21 février 1814, où, à la tête de sept chasseurs de la Garde, il a fait de nombreux prisonniers dont deux officiers. Il prête serment le 25 janvier 1817 à Saint-Hippolyte, et accuse réception de son brevet le 30 mars 1820 à Orschwiller. Après la Garde impériale, il passera au corps royal des chevau-légers Lanciers de France. Campagnes : 1792, 1793, les ans 2 à 9, 12 à 14, 1806 à 1809, 1812 à 1814 (20 campagnes). Le 23 mars 1816, il bénéficie de la retraite de capitaine, soit 1.200 francs par an. Il se retire à Orschwiller où il épouse Barbara RUHLMANN le 8 août de la même année. Le couple aura huit enfants, dont un décédé en bas-âge. La descendance du couple se perpétue de nos jours dans le village. Tout en cultivant sa vigne, ALLIMANT occupe la fonction de Maire dans la localité, de 1826 à 1830. Il décède le 18 septembre 1848, entouré du respect et de l’estime de ses concitoyens. Deux de ses frères seront également membres de la Légion d’Honneur : François Mathias ALLIMANT (dont il est question ici) et Jean ALLIMANT.
La biographie de François Antoine ALLIMANT est parue en 1979 sous la plume du Lieutenant Colonel PONS dans l’Annuaire des Amis de la bibliothèque humaniste de Sélestat (biographie à laquelle j’avais participé en fournissant les éléments généalogiques). Voir ce texte plus bas. Merci aussi à ma sieur Françoise pour des détails complémentaires. Une autre biographie est à lire (ouverture dans un nouvel onglet) » href= »http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2018/07/18/36559759.html » target= »_blank »>sur ce blog ici ===>


