Napoléon III fit de fréquents séjours dans la ville thermale de Plombières-les-Bains, séjours inaugurés lors d’une cure en mai 1856. En juillet 1858 ce sera l’entrevue secrète avec le Comte De CAVOUR (l’Entrevue de Plombières) qui scellera le destin de l’Italie, du Comté de Nice et de la Savoie. Voir ici Napoléon III à Plombières ===>>>
Entre ces deux dates, en juillet 1857, Napoléon III fit à nouveau un séjour aux Eaux de Plombières. L’article référencé plus haut nous donne les détails de cette venue:
Lorsque vint l’été 1857, Napoléon III reprit le chemin des Vosges. Il quitte Paris le 25 juin dans la matinée, s’arrête une journée à Châlons, où il visite le camp. Le lendemain 26, à 9 heures du matin, il expédie à l’Impératrice, restée à Saint-Cloud, le télégramme suivant : « Je pars très bien portant. Écris-moi par le télégraphe à Nancy. Je serai vers 5 heures à Plombières, d’où je t’écrirai dès mon arrivée. Embrasse le petit pour moi. »
A 3 heures de l’après-midi, le souverain est à Épinal, où l’attendent ses équipages, et par la jolie vallée de la Moselle et la coquette ville de Remiremont, il parvient à Plombières à 6 heures et demie du soir.
L’Empereur est de nouveau accompagné des généraux Espinasse et Fleury, aides de camp, du prince de La Tour d’Auvergne, officier d’ordonnance, et de M. Mocquard, chef de cabinet. Les Cent-Gardes ne sont pas du voyage, seul un bataillon du 63ème de ligne forme l’escorte. L’Empereur se rend à la résidence qui lui a été préparée. Ce n’est plus l’ancien hôtel des chanoinesses de Remiremont, c’est le pavillon des Princes, construit sous la Restauration pour servir d’habitation aux membres de la famille royale qui pourraient avoir besoin des eaux. Jusqu’alors ce pavillon avait été habité par la duchesse d’Angoulême en 1828, par la duchesse d’Orléans en 1842 et par les préfets des Vosges, qui en avaient fait leur résidence d’été.
Le séjour est moins brillant que le précédent. Le Moniteur du 6 juillet le constate : « Plombières est loin d’avoir encore la même animation que l’an dernier. Le monde y arrive assez lentement. L’Empereur dont la santé continue à éprouver un heureux effet des bains, mène une vie retirée qui se partage entre le travail et quelques promenades dans le voisinage. Jusqu’ici, les pluies fréquentes n’ont guère permis les excursions lointaines. »
Le document en notre possession est un décret à entête du Ministère de l’Intérieur avec son timbre à sec aux armes Impériales.
Daté du 9 juillet 1857, il nomme Jean MONTAVONT, fils de Pierre, comme adjoint au maire de Dornach (commune aujourd’hui englobée dans Mulhouse, Haut-Rhin). Cette nomination se fait suite à la démission du sieur BAUR. L’acte est établi à Plombières.
Jean MONTAVONT sera Maire de Dornach de 1859 à 1866 après J.Baptiste MÜLLER, La tombe MONTAVONT est conservée au cimetière de Dornach, aménagé en 1841 en remplacement de celui se trouvant autour de l’église paroissiale catholique Saint Barthelémy et devenu trop petit. L’église actuelle a été consacrée en 1900 en remplacement de celle construite en 1785 et agrandie vers 1850. Dans le Bottin de 1864 Jean MONTAVONT est maire de Dornach, il succède au sieur MULLER. En 1860 un Charles MONTAVONT est aubergiste Au Cheval Blanc à Dornach. Cette famille est présente à Dornach dès le milieu du XVIII siècle.



Et pour finir, la liste des maires de Dornach, tirée du site MairesGenWeb ici ===>>>
La famille MONTAVONT à laissé son nom à une rue de Dornach et à l’école maternelle.
Voilà, un billet particulièrement intéressant sur ce qui concerne maintenant un quartier de ma ville natale ! 🙂
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